J’ai rencontré Lama Gyurme en 2007, alors que j’organisais un séminaire pour l’Ecole occidentale de méditation. La douceur de ce moine bouthanais est remarquable. Sa voix chante naturellement, ses gestes sont précis, son regard accueille et rassure.
Au fil des années, nous avons tissé des liens d’amitié et c’est toujours avec un grand plaisir que je lui rends visite en Normandie ou à Paris.
Méditation et action, un exemple !
Grand pratiquant de méditation, ce maître bouddhiste a un rapport sain et direct à l’action. Il n’est pas rare de le voir bricoler, réparer, installer des moustiquaires ou préparer un repas pour 30 personnes !
C’est cette simplicité et cette gentillesse qui me touchent particulièrement chez lui. À chaque fois que je le rencontre, je me détends profondément. Et j’aime son inimitable humour qui rend la vie tellement plus gaie et aventureuse !
La vie d’un lama aujourd’hui
Lama Gyurme est né en 1948 au Bouthan et s’est installé en France en 1974. Il a créé le centre de méditation Kagyu-Dzong à la Pagode de Vincennes et dirige depuis 1982 le centre de méditation Vajradhara-Ling à Aubry-le-Panthou.
En 1994, il rencontre Jean-Philippe Rykiel, le fils de la créatrice de mode Sonia. Ils décident de réaliser ensemble un album qui rencontre un grand succès. La musique électronique de Jean-Philippe met en valeur les mantras chantés par Lama Gyurme. Ils donnent de nombreux concerts en Europe et aux Etats-Unis.
Leur dernier opus s’intitule « Chants pour la Paix ».
Du silence à la musique
Dans son Centre de méditation normand, on peut ainsi passer du silence de la pratique méditative à celui d’une musique entièrement tournée vers la bienveillance.
Je suis très heureuse d’avoir de nouveau l’occasion d’y séjourner régulièrement. J’y enseigne à présent des stages de découverte de la pleine présence (mindfulness) organisé par l‘Ecole de méditation.